-Elle à fumé sa première cigarette à l’âge de 12 ans
-Son père s’est barré à sa naissance et sa mère a sombré dans l’alcool après cela.
-Deviens vulgaire quand elle s’énerve
-Elle ne manque pas d’esprit et se montre souvent sarcastique
-Elle passe son temps a ramasser toutes sortes de choses dans la nature, par terre, et s’en sers pour fabriquer de petites choses, personnages, bâtiments, elle peut reproduire tout ce qu’elle désire.
-Elle rêve secrètement de pouvoir un jour sortir de la misère et fonder une famille avec quelqu’un.
-Elle est extrêmement susceptible.
-Elle peut se montrer bienveillante et empathique, notamment envers les personnes qui ont souffert.
-N’accorde que très peu sa confiance.
- Melody avait toujours vécu sur le fil, en équilibre précaire entre l'ombre et une lumière qu’elle cherchait sans cesse, mais qui lui échappait inlassablement. Dès son plus jeune âge, la vie s'était acharnée sur elle. Fille unique d'une mère noyée dans l'alcool et d'un père qui avait disparu avant même de la serrer dans ses bras, elle était née dans le chaos, condamnée à errer d'un foyer à l'autre, ballotée comme une feuille dans le vent.
À 12 ans, Melody avait volé sa première cigarette. C’était dans une aire de jeux, un vieux paquet laissé sur un banc par des ados. Elle n’avait même pas réfléchi, elle avait simplement agi, comme pour combler un vide immense qui s’ouvrait en elle depuis des années. Fumer lui donnait l’illusion de remplir cet espace béant, de maîtriser quelque chose dans une vie où tout lui échappait. À 15 ans, elle avait goûté à l’alcool pour la première fois, et à 17 ans, les drogues étaient devenues une fuite nécessaire. La première dose lui avait été offerte par un garçon qu’elle aimait en secret, un amour d'adolescente, flou et trouble, qu’elle ne savait pas nommer. Lui, en revanche, savait ce qu’il voulait : il lui avait proposé de la drogue comme une distraction, comme un jeu. Mais c’était un jeu dangereux, et bientôt, la drogue n’était plus un simple passe-temps, mais un gouffre sans fond.
Son passage dans les foyers avait laissé des cicatrices plus profondes encore que les drogues. Un des moniteurs, un homme aux mains rêches et à l’odeur de tabac froid, l’avait frappée à plusieurs reprises, la blessant autant physiquement que psychologiquement. Mais c’était une nuit particulière, sombre et silencieuse, qui l’avait marquée à jamais. Il était entré dans sa chambre sans bruit, comme un prédateur. Cette nuit-là, Melody avait perdu une part d’elle-même, une part qu’elle n’avait jamais récupérée. Ce trauma l’avait rendue méfiante, toujours sur ses gardes, prête à mordre à la moindre alerte. Elle se surprenait parfois à rêver qu'elle se vengeait, qu'elle le confrontait, mais ces rêves restaient coincés, inachevés, dans son esprit embué par les souvenirs et la douleur.
Pourtant, malgré toutes les horreurs qu’elle avait traversées, Melody n’avait jamais sombré complètement dans l’amertume. Il y avait, quelque part en elle, un éclat de lumière qui refusait de s’éteindre. Elle voyait des choses que les autres ne voyaient pas. Là où certains ne voyaient que des ruines et de la misère, elle distinguait des fragments de beauté. Elle pouvait passer des heures à contempler une fenêtre brisée, admirant la manière dont la lumière du matin s’y reflétait, créant des éclats de couleurs vives. Un jour, alors qu’elle errait dans une rue déserte, elle avait aperçu un chat errant, maigre et sale. Contrairement à tous les passants qui l’ignoraient, elle s’était accroupie, lui avait parlé doucement, et lui avait offert les restes d’un sandwich volé. Le chat, méfiant d’abord, avait fini par ronronner sous ses caresses. Ce souvenir, insignifiant pour d’autres, restait gravé dans son cœur.
Les années passèrent, et Melody continua de naviguer entre survie et désespoir, alternant petits larcins et ventes de créations artistiques faites de bric et de broc. Parfois, elle troquait son corps contre un repas ou un toit pour la nuit, mais même dans ces moments les plus sombres, elle gardait au fond d'elle un rêve. Un rêve secret, presque enfantin, d’une maison simple, de murs blancs baignés de lumière, d’une cuisine où elle préparerait un repas pour sa propre famille. Elle imaginait un homme qui l’aimerait malgré ses cicatrices, des enfants qui l’appelleraient "maman". Mais ces rêves semblaient toujours lointains, flous, comme des étoiles brillantes mais inaccessibles.
Malgré tout, Melody avançait, jour après jour, soutenue par cette minuscule lueur d'espoir. Elle savait que le monde n’était pas fait pour les gens comme elle, mais cela ne l’empêchait pas de tendre la main à ceux qui, comme elle, étaient perdus. Peut-être que, dans leurs regards, elle retrouvait un écho de son propre désir de renaissance, ce besoin vital d’amour et de paix, même si cela paraissait aussi éphémère qu’un souffle dans le vent.
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